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Spécialisé dans les formations liées aux métiers des industries chimiques, biopharmaceutiques et biotechnologiques, le Centre de compétence wallon aptaskil a inauguré une toute nouvelle extension sur son site basé à Seneffe, en janvier 2023. L’objectif : utiliser des nouvelles technologies et profiter du momentum digital actuel pour développer les métiers de demain.
C’est dans des infrastructures flambant neuves, en partie cofinancées par la Wallonie et l’Europe, que les représentants d’aptaskil ont dévoilé leur vision quant au futur de leurs formations. Il faut dire que les enjeux en matière d’emploi dans le secteur de la recherche biochimique sont de taille. Rien qu’en Wallonie, celui-ci emploie directement près de 30.000 personnes. De plus, les besoins en matière de recrutement dans ce secteur n’ont de cesse d’augmenter, notamment dû à un vieillissement démographique, mais aussi à un contexte de transition technologique important.
Avec près de 3200 personnes formées en 2022, il était donc logique pour aptaskil de poursuivre l’évolution de ses 130 formations actuelles s’adressant à des chercheurs d’emploi, travailleurs et étudiants.
Un secteur en plein essor
Cet investissement d’envergure répond avant tout à un objectif commun, la digitalisation, partagé par les acteurs de la formation à l’emploi et les industries.
"La digitalisation est une nécessité pour rester compétitif demain", déclare Frédéric Druck, Directeur général d’Essenscia et président d’aptaskil qui ajoute que "nous devons amener l’ensemble des apprenants vers cet univers numérisé. Je pense qu’il s’agit d’une responsabilité que nous partageons avec les entreprises du secteur. Il est donc logique pour aptaskil de faire en sorte que le centre soit à la pointe en matière de technologies et d’infrastructures."
Ces infrastructures présentent en effet de multiples avantages. Avec 1400 m² supplémentaires, portant la superficie totale à 3750m², le centre de compétence a pu agrandir ses espaces communautaires et pratiques.
L'acquisition de cet équipement de pointe a été rendu possible grâce à l'appui financier de l'Europe et de la Wallonie.
Les nouvelles installations du centre de compétence permettront de former près de 6000 personnes par an.
Des infrastructures ultra modernes et de pointe
Une emphase toute particulière a été mise sur la création de salles blanches, comprenez des "espaces GMP (good manufacturing practices)", soit des zones de fabrication pharmaceutique avancées. Le projet finalisé comprend également plusieurs laboratoires et des zones techniques.
"Nous avons également veillé à minimiser l’impact environnemental de l’infrastructure", précise par ailleurs Isabelle Legentil, directrice générale d’aptaskil. "Nous avons ainsi procédé à l’installation de panneaux photovoltaïques de même que plusieurs pompes à chaleur."
L’expansion architecturale du centre doit se poursuivre cette année avec 300m² d’espace supplémentaire, destinés aux méthodes pédagogiques usant des technologies digitales comme la réalité augmentée ou la réalité virtuelle.
Au total, ce sont près de 6000 demandeurs d’emploi, professionnels et étudiants qui pourront être formés par an.