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Dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 qui impose la distanciation physique et le télétravail, les organismes de formation ont dû adapter leurs services. Ils l’ont fait avec professionnalisme, efficacité et réactivité.
De nombreux porteurs de projets cofinancés par le Fonds social européen et le Fonds européen de développement régional ont ainsi revu leurs modes de fonctionnement, que ce soit par la mise en place d’outils numériques ou par l’adaptation de leur offre de formations.
TechnocITé et la « classe virtuelle »
Pour TechnocITé, Centre de Compétence en Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et en Industries Culturelles et Créatives (ICC), le défi était double :
- Pouvoir équiper le personnel en matériel mobile tout en revoyant ses processus de fonctionnement
- Réorganiser des formations qualifiantes pour demandeurs d’emploi
Si le personnel a pu très rapidement passer en télétravail dès le 18 mars, les formations ont quant à elles nécessité l’organisation de « classes virtuelles ». L’ambition de TechnocITé était en effet de trouver une solution s’approchant le plus possible de la salle de formation classique avec pour seule différence la rencontre virtuelle du formateur et des stagiaires.
Ces classes virtuelles ont nécessité des tests et la mise en place d’outils spécifiques :
- Utilisation de Discord comme système de vidéoconférence, pour un contact permanent
- Mise à disposition de toute la suite Office365 à chaque stagiaire
- Contrôle à distance du matériel performant de TechnocITé grâce au logiciel AnyDesk
- Reporting des activités sur différents niveaux (liste des présences classiques et surveillance en ligne)
Sur les neuf groupes en formation au moment du confinement, seuls deux ont dû être suspendus ou postposés pour des raisons techniques (« Opérateur multi-caméras » et « Artistes en effets spéciaux »). Et l’organisme de préciser : « Nous disposons d’un financement FEDER (Fonds européen de développement régional) important qui nous a récemment permis d’investir dans du matériel informatique extrêmement performant, sans lequel nous n’aurions pas pu mettre en place la "classe virtuelle" ». Un financement qui s’ajoute à celui du FSE (Fonds social européen), orienté sur les activités de formation.
Les formations « sur mesure » de la SOWALFIN
Dans le cadre de son projet de « Formation continuée des enseignants en entrepreneuriat », également soutenue par le FSE, la SOWALFIN a elle aussi été très prompte à adapter ses services.
Ainsi, tout en faisant basculer les formations en distanciel grâce à la mise en place d’outils numériques, les formateurs ont pu mettre sur pied une série de modules en lien direct avec les défis posés par cette période particulière, et ce, dès le début du confinement :
- 30 mars : Intégrer le numérique en pédagogie
- 21 avril : Intégrer le numérique en pédagogie
- 23 avril : Appréhender l’avenir après la pandémie, quel entrepreneuriat demain ?
- 28 avril : Comment évaluer avec le numérique ?
- 30 avril : Prendre la parole - Focus outils numériques
- 7 mai : Comment communiquer durant la pandémie ?
Le suivi des stagiaires a lui aussi été adapté : inscriptions par courriel, captures d’écrans du nombre de participants et autre formulaire numérique sont devenus la norme afin de s’assurer du bon suivi des formations.
Les retours reçus par les formateurs, via un formulaire d’évaluation électronique, sont positifs. « Ce basculement en distanciel aura certainement des répercussions à plus long terme et fera partie de notre réflexion pour la prochaine programmation », expliquent les organisateurs de la formation.