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Les mesures de prévention imposées par le gouvernement ont été rapidement appliquées par les centres d’insertion sociale et professionnelles (CISP) afin d’endiguer la propagation du Covid-19, un grand nombre d’entre eux étant cofinancés par le Fonds social européen (FSE) et ls autorités publiques. C’est pourquoi la plupart des activité collectives, qui constituent l’essentiel de leurs missions, ont été rapidement suspendues.
L’accompagnement individuel des stagiaires a quant à lui été maintenu. Durant cette période particulière, cette mission revêt en effet une importance capitale afin de lutter contre l’isolement : « Notre public est plus vulnérable que d'autres par cette difficulté à accéder au marché de l'emploi, par une grande fragilité des supports relationnels liés à leur situation de vie, explique-t-on auprès de Alternative Formations. Il est de mise que nous gardons ce contact pendant tout ce temps de confinement et même après cette date. »
Des échanges réguliers par téléphone et courriels ont donc lieu entre le personnel du CISP et les stagiaires. Par ailleurs, cette disponibilité supplémentaire du personnel est également mise à profit dans le cadre d’évaluations, en prenant par exemple contact avec des anciens participants, entre 6 mois et un an après leur sortie de projet.
Les réseaux sociaux ont également été investis par ces structures afin d’entretenir ce nécessaire lien social. C’est notamment le cas de l’Association Interrégionale de Guidance et de Santé (AIGS), dont le projet « Insertion sociale et santé mentale », cofinancé par le FSE, se développe en collaboration avec 14 Services d’Insertion Sociale (SIS). L’un de ceux-ci, le Collectif Logement Hannut, anime par exemple un atelier d’écriture ainsi qu’un atelier photo par le biais d’un groupe Facebook. Des initiatives à dimension résolument humaine, qui illustrent parfaitement les valeurs de ces porteurs de projets !